L’olive d’Espagne, fruit d’une grande histoire
Tout commence par l’olivier, cet arbre millénaire né au XIIe siècle avant notre ère en Asie Mineure, où il s’épanouissait à l’état de forêt, loin de toute
activité humaine.
Son destin évolue aux alentours du VIe siècle, lorsque l’homme commence à s’intéresser à son fruit « l’olive ». Un intérêt dont l’ampleur permettra à la culture de l’olivier de s’ouvrir rapidement à l’ensemble du bassin méditerranéen. Les amphores et traces de moulins qui surgissent aujourd’hui du passé sont les signes de la richesse économique
ancestrale que représentait cette culture.
Des écrits retrouvés témoignent d’une consommation d’olives de table dès le 1er siècle après JC. Appréciée du plus grand nombre, l’olive est unie par ses racines à l’Espagne. Ce sont les conquistadores espagnols, aux côtés des portugais, qui feront traverser l’Atlantique à ce petit arbre de la famille des Oléacées pour qu’il s’épanouisse aussi sous le soleil de l’Argentine, du Mexique et même de la Californie.
En Espagne, on raconte que des oliviers multi centenaires, symboles de longévité et d’espérance, veilleraient encore aujourd’hui sur les oliveraies du pays. La production de l’olive continue de s’y faire dans le respect de traditions, auxquelles viennent s’ajouter de nouveaux moyens technologiques pour améliorer les saveurs de ce fruit emblématique, fidèle allié économique du pays.